Tintin est toute la jeunesse
J’ai l’album sans couleurs. C’est dommage, parce que la couleur met de la vie dans notre lecture : par exemple, la Houppette de Tintin dans les albums en couleur, n’est pas séparés par un trait d’encre noir. cela aurait été plus drôle que l’album soit en couleur. Je sais qu’il existe une version colorisée, et une version sans couleur, mais j’aimerais avoir la version colorisée. C’est pour ça que je ne vais pas tarder à acheter le livre en couleur. Mais dans le livre sans couleur, il est… voir la suite
J’ai l’album sans couleurs. C’est dommage, parce que la couleur met de la vie dans notre lecture : par exemple, la Houppette de Tintin dans les albums en couleur, n’est pas séparés par un trait d’encre noir. cela aurait été plus drôle que l’album soit en couleur. Je sais qu’il existe une version colorisée, et une version sans couleur, mais j’aimerais avoir la version colorisée. C’est pour ça que je ne vais pas tarder à acheter le livre en couleur. Mais dans le livre sans couleur, il est effectivement sans couleur, sauf la page de garde et la quatrième de couverture.
J'ai le fac-similé de 1981 et selon moi la planche disparue que vous nous faites découvrir doit être placée après la page 97 et non après la page 101 comme vous l'indiquez. Cela est confirmé par le décor ligné du fond absent dans les pages 101 et 102, par le texte "à cause de la tempête" alors que celle-ci vient d'être explicitée dans la dernière case de la page 97 et par la logique car cette page où Tintin dit "je suis tombé dans une maison hantée" se situe forcément avant… voir la suite
J'ai le fac-similé de 1981 et selon moi la planche disparue que vous nous faites découvrir doit être placée après la page 97 et non après la page 101 comme vous l'indiquez. Cela est confirmé par le décor ligné du fond absent dans les pages 101 et 102, par le texte "à cause de la tempête" alors que celle-ci vient d'être explicitée dans la dernière case de la page 97 et par la logique car cette page où Tintin dit "je suis tombé dans une maison hantée" se situe forcément avant la page 98 où il découvre le phonographe qui sert à cette supercherie.
C'est avec le premier volume des Archives Hergé, que j'ai enfin pu accéder au sommet de l'époque pour tout tintinophile: Tintin au Pays des Soviets!
Hergé, à raison, n'a jamais voulu redessiner l'album en 62 pages couleurs... Il l'a donc réédité dans son "jus" original d'un Petit Vingtième catholique et réactionnaire. L'album est surtout intéressant, dans la mise en mouvement d'un personnage qui va rapidement évoluer dans un récit affranchi des textes sous images... Narration déjà… voir la suite
C'est avec le premier volume des Archives Hergé, que j'ai enfin pu accéder au sommet de l'époque pour tout tintinophile: Tintin au Pays des Soviets!
Hergé, à raison, n'a jamais voulu redessiner l'album en 62 pages couleurs... Il l'a donc réédité dans son "jus" original d'un Petit Vingtième catholique et réactionnaire. L'album est surtout intéressant, dans la mise en mouvement d'un personnage qui va rapidement évoluer dans un récit affranchi des textes sous images... Narration déjà employée par Martin Branner et Alain Saint-Ogan dans les années Vingt!
La mise en couleur de Tintin au Pays des soviets représente, pour moi, une infamie et une trahison: Cet album d'Hergé devait rester en noir et blanc, tout comme l'est l'Alphart inachevé, qui revient à l'esquisse des origines!
@paul2005 tu peux trouver la version en couleurs à la Fnac pour 14euro 95 ou 18.80 en Suisse. Je trouve cet album inférieur aux autres mais en même temps il ne faut pas oublier qu'Hergé avait 21 ans donc c'est pas mal du tout. De plus, quand on compare cet album aux autres on distingue bien l'évolution des dessins. L'histoire n'a pas vraiment de rythme mais c'est plutôt une suite de "blagues, enferment, évasions". Tous les tintinophiles auront plaisir d'admirer la planche ou la… voir la suite
@paul2005 tu peux trouver la version en couleurs à la Fnac pour 14euro 95 ou 18.80 en Suisse. Je trouve cet album inférieur aux autres mais en même temps il ne faut pas oublier qu'Hergé avait 21 ans donc c'est pas mal du tout. De plus, quand on compare cet album aux autres on distingue bien l'évolution des dessins. L'histoire n'a pas vraiment de rythme mais c'est plutôt une suite de "blagues, enferment, évasions". Tous les tintinophiles auront plaisir d'admirer la planche ou la houppette de Tintin se redresse pour toujours.
Combien vaut l' édition 1981 $
Hélas ça reste une belle pièce du propaganda occidental
Je l'ai relu ce WE... Même si c'est en noir et blanc, c'est quand même un album de Tintin!!!
Le soviets si décrié par certains est une oeuvre de référence. A-t-on oublié qu'Hergé a seulement 21 ans quand il commence cette somme? a-t-on remarqué l'évolution du graphisme et de la mise en page au fil de l'histoire? le tracé hésitant,voire laid, de la page 0 s'affirme, devient plus fluide, Tintin a une attitude plus dynamique au fur et à mesure. Même si la situation est parfois invraisemblable pour rebondir (le miraculeux scaphandre p.e.) on trouve les bases du suspense que tous ses… voir la suite
Le soviets si décrié par certains est une oeuvre de référence. A-t-on oublié qu'Hergé a seulement 21 ans quand il commence cette somme? a-t-on remarqué l'évolution du graphisme et de la mise en page au fil de l'histoire? le tracé hésitant,voire laid, de la page 0 s'affirme, devient plus fluide, Tintin a une attitude plus dynamique au fur et à mesure. Même si la situation est parfois invraisemblable pour rebondir (le miraculeux scaphandre p.e.) on trouve les bases du suspense que tous ses successeurs auteurs utiliseront par la suite. J'ai la chance de posséder deux exemplaires de l'EO de 1930 dont le n°270 récupéré en piteux état. Ce dernier m'a donné l'occasion d'approfondir la genèse de l'album quand je me suis lancé dans sa restauration et de voir des détails sur lesquels on passe dans une lecture ordinaire.Qui sait par exemple que les cahiers n'ont pas tous le même nombre de pages, que le strip évolue, que la page signée des n/500 est une feuille rapportée en garde volante, etc;
La version couleur n'a pas apporté grand chose sauf la version luxe plus explicite sur le reporter qui servit de modèle pour Tintin. Me manque dans ma quête : l'édition 1969 et le rarissime n°60 de Noël 1929 du Petit vingtième qui contient la page manquant à l'album.
Pourquoi ne pas penser à mettre en couleurs les versions noir et blanc des Cigares du Pharaon et du sceptre d'Ottokar ? On sait que Hergé y avait pensé avant la modernisation de 1955 pour la quatrième aventure et avant les transformations de la partie syldave pour le huitième récit.
Tintin au pays des Soviets n'est pas un si mauvais album car poignant de vérité. On notera des passages qui serviront plus tard de modèle pour d'autres récits de Hergé comme le coup de la grille qu'on retrouvera dans le lac aux requins.
bonjour a tous je trouve que la dernier bd TINTIN AU PAYS DES SOVIETS EO COULEURS Tirage limité LUXE 2017 la couverture du nez de tintin ressemble plus a pinocchio cordialement
Plutôt que d'autoriser la mise en couleur de ce très mauvais album qu'est "Tintin au pays des Soviets" (qu'Hergé a LONGTEMPS désavoué, qu'il considérait comme "un péché de jeunesse" et n'a jamais retravaillé comme il l'a fait de "Tintin au Congo" et "Tintin en Amérique") , la Société Moulinsart aurait été bien inspirée d'accepter que soit ENFIN mises en forme et en couleur les esquisses de "Tintin et l'Alph-Art" !!!
"Tintin au pays des… voir la suite
Plutôt que d'autoriser la mise en couleur de ce très mauvais album qu'est "Tintin au pays des Soviets" (qu'Hergé a LONGTEMPS désavoué, qu'il considérait comme "un péché de jeunesse" et n'a jamais retravaillé comme il l'a fait de "Tintin au Congo" et "Tintin en Amérique") , la Société Moulinsart aurait été bien inspirée d'accepter que soit ENFIN mises en forme et en couleur les esquisses de "Tintin et l'Alph-Art" !!!
"Tintin au pays des Soviets" en couleurs: le triomphe du Grand N'importe Quoi" a titré Hugues DAYEZ dans "Le Soir" du 04 janvier (
https://www.rtbf.be/.../detail_tintin-au-pays-des-soviets-en-couleurs-le-triomphe-du-gran...), insistant sur le fait que NON SEULEMENT, en 53 ans de carrière, il ne l'a jamais coloré mais qu' "il ne s’est pas contenté d’exclure ce premier album de la collection " Tintin " en couleurs, il a même refusé pendant 40 ans que "Les Soviets" soit réédité dans sa version originelle en noir et blanc" !!! C'est assez bien dire que, ainsi que je l'ai maintes fois écrit, "Tintin au pays des Soviets" NE DEVRAIT PAS figurer en tant qu'album de "Tintin" et tout juste recevoir le numéro "ZERO" !!!
Outre plus, Hugues DAYEZ, condamnant implicitement les "repreneurs" des "Blake et Mortimer" ou "Lucky Luke", bandes dessinées "relancées sans scrupules après la mort de leurs créateurs, par des éditeurs soucieux d'arrondir leurs chiffres d'affaires", souligne que la Société Moulinsart en est réduite à relancer "une fausse nouveauté" tirée à "350.000 exemplaires" !!! "Plus fort que midable", comme dirait Séraphin Lampion ? Non, plutôt pathétique, mille sabords !" ... Et il ne craint pas d'y aller TRES FORT : "C'est la démarche la plus absurde, la plus puante et iconoclaste qui soit. Casterman a apparemment besoin d'un "nouveau Tintin" et Nick Rodwell de pub pour faire marcher son business."
Oh, je sais, je l'achèterai très probablement (histoire de compléter ma collection !) mais n'en continuerai pas moins à penser ainsi qu'exprimé ...
On notera un côté futuriste dans les sous sols de la maison hantée contrastant avec l'intérieur spartiate du rez-de-chaussée.
@jacquesherve : la "mission" de "Boustringovitch" (une trouvaille comme nom, formé à partir du "bruxellois-marollien" "boestring" - "hareng au vinaigre" !), terroriste bolchevique réputé être mandaté par le Guépéou pour "faire sauter à la dynamite toutes les capitales d'Europe" (TPS, 134-III-1) - RIEN QUE CA ... "bonne chance" avec SEULEMENT de la dynamite ! - relève de la même affligeante naïveté (pour ne pas dire plus !) que… voir la suite
@jacquesherve : la "mission" de "Boustringovitch" (une trouvaille comme nom, formé à partir du "bruxellois-marollien" "boestring" - "hareng au vinaigre" !), terroriste bolchevique réputé être mandaté par le Guépéou pour "faire sauter à la dynamite toutes les capitales d'Europe" (TPS, 134-III-1) - RIEN QUE CA ... "bonne chance" avec SEULEMENT de la dynamite ! - relève de la même affligeante naïveté (pour ne pas dire plus !) que l’épisode de l’isba apparemment inhabitée (TPS, 96-III-2), équipée de tout un dispositif cauchemardesque (TPS, p. 97 à 102) destiné à faire fuir tout indiscret ...
C'est que cette isba soit disant "hantée" dissimule la cachette (*) "où Lénine, Trotzki (SIC !) et Staline ont amassé les trésors volés au peuple" (TPS, 102-III-1), recelant en outre une "réserve de blé", une autre de "caviar vodka" prétendument destinés à l’"exportation" servant la "propagande soviétique" lors que "le peuple russe meurt de faim" (TPS, 105-III-2) ainsi que de "dynamite" aux fins d’"attentats" !!! L'Histoire - la VRAIE – nous apprend qu'outre le fait que Lénine, mort en 1924, et Trotski, chassé du gouvernement dès 1924, exclu du parti communiste en 1927, déporté à Alma Ata en 1928 et finalement chassé d'URSS en 1929, ne pouvaient plus jouir de leur "part", il était PLUS QUE douteux que ces trois révolutionnaires RIVAUX eussent, de concert, entreposé lesdits trésors en un même endroit …
(*) le principe de cette cachette et la manière pour le moins inusitée et originale dont elle est dissimulée seront repris dans "Les Cigares du Pharaon" en le repaire de Rawhajpoutalah dont la porte d’accès est dissimulée dans un arbre creux …
De telles loufoqueries sont légion dans "Tintin au Pays des Soviets" ... comme l’invraisemblance du mythe de la TOUTE PUISSANCE de Tintin, remontant de bric et de broc une voiture en panne (TPS, p. 60 à 64), battant comme plâtre un ours polaire préalablement ivre de vodka (TPS, 87-III-2 et 88) ou remplaçant une hélice d'avion avec une autre façonnée dans un arbre à l'aide d'un seul canif (TPS, p. 113, 114, 115 et 116) !!!
S'agissant de "Boustringovitch", sa capture par la police allemande est la SEULE occasion où l'on voit le "PUR" Tintin accepter de l'argent, en l'occurrence, "20.000 marks de récompense promis pour la capture de ce criminel" (TPS, 134-III-2) !!! Que valait encore le mark, le 24 avril 1930, date de la présente planche, en plein développement de la crise générée par le crash de Wall Street du 24 octobre 1929, le tristement célèbre "Jeudi noir" ... ? Plus tard, en revanche, on le verra refuser des paquets de dollars ...
Remarquables de pertinence, les propos de Jean-Marie Apostolidès expriment tout ce qu'il convient de dire relativement au pamphlet de Joseph Douillet, "Moscou sans voiles", publié en France en 1928 aux éditions Spes, ayant servi de "documentation" au jeune Hergé, alors totalement sous l'influence de la "ligne politique" du "XXème Siècle", l'hebdomadaire TRÈS "à droite" où il officiait. Ancien consul de Belgique en Russie où il a séjourné pendant… voir la suite
Remarquables de pertinence, les propos de Jean-Marie Apostolidès expriment tout ce qu'il convient de dire relativement au pamphlet de Joseph Douillet, "Moscou sans voiles", publié en France en 1928 aux éditions Spes, ayant servi de "documentation" au jeune Hergé, alors totalement sous l'influence de la "ligne politique" du "XXème Siècle", l'hebdomadaire TRÈS "à droite" où il officiait. Ancien consul de Belgique en Russie où il a séjourné pendant trente-cinq ans, Joseph Douillet manque pour le moins d'objectivité quand il idéalise la Russie tsariste, parée des plus beaux ornements (éloges fortement relativisés, depuis !) et ce régime bolcheviste honni (qui, au sortir de terribles années de guerre civile et étrangère, en était alors à créer cette industrie soviétique qui, finalement, viendrait à bout de l'Allemagne nazie).
"Moscou sans voiles constitue une violente attaque contre le socialisme lui-même davantage que contre le stalinisme. L'auteur, qui a connu plusieurs prisons soviétiques, évoque la misère de la population, les massacres des koulaks, les camps d'internement, la propagande omniprésente, le cynisme des nouveaux dirigeants qu'il associe à des assassins et des repris de justice. Son hostilité sans nuance, ainsi que l'idéalisation du précédent régime, font que son livre ne possède ni la force de convictions ni la finesse politique du STALINE que Boris Souvarine devait écrire quelques années plus tard. Il répondait néanmoins à l'attente des milieux de droite, moins avides de répandre les méfaits de l'ogre soviétique que désireux de se trouver des ennemis qui justifiassent leurs propres choix idéologiques. A la veille de la crise économique mondiale, alors que se ressentent encore les effets de la saignée de 14-18 et que, en Allemagne comme en France, le socialisme constitue une menace pour les régimes bourgeois, de tels pamphlets viennent revivifier le moral de la classe ouvrière. A défaut de lui faire apprécier les bienfaits du libéralisme économique, on pouvait du moins lui mettre sous les yeux les résultats peu glorieux d'un régime prétendument fondé sur la dictature du prolétariat". (in "Les Métamorphoses de Tintin" - Éditions Seghers - p. 26)
En ce début du XXIème siècle où l'Occident, à nouveau en pleine crise économique, ne rate pas UNE occasion de diaboliser à l'envi le prétendu "régime dictatorial" de Vladimir Poutine, chaque phrase, chaque mot de cet extrait de Jean-Marie Apostolidès retrouvent une brûlante actualité !!! C'est qu'à nouveau, l'Occident européen (divisé en "Vieille" et "Jeune" Europe - dixit George W Bush ... selon des critères étatsuniens d'espèce politique, économique et ... militaire - !) s'est trouvé en ledit Vladimir Poutine et son "régime" des "ennemis" qui "justifient" ses propres choix idéologiques ... qui lui sont soufflés depuis les États-Unis via l'OTAN ...
Au sujet de Boustraingovitch, il est indiqué comme quelqu'un qui se fait passer pour un aubergiste ou employé de l'établissement. Je pense que tout en étant un agent secret il peut être une personne travaillant pour l'auberge vu sa tenue et le fait qu'il se charge de donner une chambre à Tintin.
Comme j'ai eu l'occasion de le lire, il s'agit d'un album à part, dont l'action est décousue et la progression assez chaotique, ce qui est assez logique étant donné le contexte dans lequel il a été écrit. Il est surtout intéressant dans le sens où il est permet de constater l'évolution du travail de l’auteur qui rapidement ne se contentera plus de véhiculer les clichés mais qui fera preuve d'une grande rigueur documentaire. Il permet aussi (évidemment) d'assister aux grands débuts de Tintin et… voir la suite
Comme j'ai eu l'occasion de le lire, il s'agit d'un album à part, dont l'action est décousue et la progression assez chaotique, ce qui est assez logique étant donné le contexte dans lequel il a été écrit. Il est surtout intéressant dans le sens où il est permet de constater l'évolution du travail de l’auteur qui rapidement ne se contentera plus de véhiculer les clichés mais qui fera preuve d'une grande rigueur documentaire. Il permet aussi (évidemment) d'assister aux grands débuts de Tintin et Milou :)