@tintin417 les couleurs ont été faites à la peinture, donc la précision est complexe.
Bonjour j’ai une question, on vois que sur le dromadaire sur le quel est assis Tintin à l’œil bleu comme le ciel limite si ce n’est qu’il est transparent, Hergé s’est il trompé ou il a fait exprès ?
JE RÊVE OU J'ECRIS LE PREMIER COMMENTAIRE 2021 ??!!!!!?! LE DERNIER COMMENTAIRE DATE DU 14 FéVRIER 2020 !
sinon , j'aime beaucoup cet album , c'est un classique des tintin ! la rencontre avec le capitaine ...
je n'ai ˆpas REvérifier , mais si ma mémoire est bonne , on ne vois pas lorsque le capitaine dit qu'il s'appelle hadock ! tintin l'a presque deviner tout seul !
C'est mon album préféré. L'épisode dans le désert m'a tellement marqué enfant, '' le pays de la soif''...
Moi, je les ai tous en couleur, et en plus, j'en ai la moitié en noir et blanc.
Bien dommage qu'on ne sache pas grand chose de la mère du capitaine Haddock. On se demande même si Tintin n'aurait pas par mégarde pour le raisonner fait revivre une blessure. Le capitaine venait il de vivre un deuil ? De quoi s'interroger. Notons que le fait d'apprendre l'existence d'un trafic de stupéfiants mené par Allan aura été un déclic pour se ranger du côté du jeune reporter qui lui aura fait ouvrir les yeux.
Je l'ai lu très intéressant ! Surtout que c'est la première fois que Tintin rencontre Haddock !!! :)
À nicnol :
On remarquera une référence à un célèbre roman de Hector Malot (adapté par les Japonais en 1977 en dessin animé) lorsque Milou vole un gigot. Notons que Hergé avait lu le classique de Hector Malot d'où l'hommage à cet auteur.
Bonjour est-il normal que dans l’album le crabe aux pinces d’or que les personnages aient les joues rouges ainsi que le visage ?
Une autre secrète évocation du contexte international postérieur à "mai-juin 1940" s’inscrit en la description de la situation intérieure du "Karaboudjan", "le lieu le plus pourri que le héros ait connu". Jean-Marie Apostolidès en définit très bien l’état :
"Le Karaboudjan se trouve dans une situation plus grave que la Syldavie à la veille du coup de force de Müsstler. Le roi du navire, le capitaine Haddock, théoriquement seul maître à bord après Dieu, a… voir la suite
Une autre secrète évocation du contexte international postérieur à "mai-juin 1940" s’inscrit en la description de la situation intérieure du "Karaboudjan", "le lieu le plus pourri que le héros ait connu". Jean-Marie Apostolidès en définit très bien l’état :
"Le Karaboudjan se trouve dans une situation plus grave que la Syldavie à la veille du coup de force de Müsstler. Le roi du navire, le capitaine Haddock, théoriquement seul maître à bord après Dieu, a été détrôné par les puissances du Mal" …
Habile métaphore hergéenne de la France de la IIIème république en pleine déliquescence (lors que le début de l’album se situe dans un cadre incontestablement belge), ruinée par un régime considéré avec raison comme responsable du désastre de mai-juin 1940 par le maréchal Pétain (les militaires étant toutefois tout aussi responsables !), la suite de l’intrigue ayant pour cadre le Maroc, alors sous protectorat et administration françaises … Dans cette perspective, le nouveau "Müsstler" c’est le lieutenant Allan ayant usurpé l’Autorité du capitaine Haddock dont il cultive la déchéance alcoolique (en analogie avec cette France de l’Armistice plongée dans une hébétude paralysante), utilisant la force, la violence et le meurtre pour se fait obéir sans pour autant "empêcher l’action salvatrice de l’ange exterminateur Tintin“ (Ibid) … Par ce biais, Hergé, brouillant les pistes pour égarer la censure, inscrit en filigrane la vraie puissance du Mal, le nazisme et l’Occupant allemand …
On peut également s'autoriser à penser que le périple du Karaboudjan, cet authentique panier de crabes (au sens propre comme au figuré) … "le lieu le plus pourri que le héros ait connu", ayant pour destination le Maroc, inscrive en filigrane "l'odyssée" du "Massilia", ce paquebot de ligne de la Compagnie de navigation Sud Atlantique ayant transporté à Casablanca quelques hommes politiques et parlementaires français déchus de cette IIIème république elle-même "pourrie" et déshonorée (parmi eux, César Campinchi, ancien ministre de la Marine, Edouard Daladier, ancien ministre de la Guerre et Président du Conseil, Georges Mandel, ancien ministre de l'Intérieur, Pierre Mendès France, ancien Sous-Secrétaire d'Etat au Trésor, Jean Zay, ancien ministre de l'Education Nationale et des Beaux-Arts - les trois derniers cités étaient juifs ! -). En réalité, il s’est agi d’un PIEGE … Parti le 21 juin 1940, arrivé à Casablanca trois jours plus tard, ses passagers sont consignés par ordre du Résident général Noguès tandis que la presse métropolitaine se déchaîne ... Le 18 juillet, vingt-deux d'entre eux sont autorisés à rentrer en France ... Ceux qui étaient considérés comme mobilisés en tant qu’officiers sont arrêtés le 31 août, rapatriés et condamnés pour "désertion devant l'ennemi" le 04 octobre suivant. D'autres, comme Daladier et Mandel, seront "jugés" avec Gamelin à Riom, en 1942 en tant que "responsables de la défaite" ...
Venons-en à Tintin, Haddock et Milou … Fuyant le Karaboudjan, le trio espère atteindre l’Espagne (CPO, 18-IV-2 – 24-IV-1 – 27-III-1 – 28-I-1 et 2), alors placée (et pour longtemps encore !) sous le régime franquiste en relation ambiguë avec l’Allemagne nazie (rencontre à Hendaye du 23 octobre 1940 entre Franco et Hitler) mais également, étape de tous ceux qui, fuyant la France ou la Belgique occupées, s’efforcent de rejoindre l’Afrique du Nord ou l’Angleterre (tels, bientôt, les aviateurs britanniques, évadés par les filières locales de la Résistance) … Leur "odyssée" les mène des sables du Sahara sud marocain au poste avancé d’Afghar (*). Sous la conduite du lieutenant Delcourt, ils arrivent enfin au port de "Bagghar", la vignette l’illustrant (CPO, 39-II-2) évoquant le cap Malabata situant ce port fictif à Tanger. Laurent Joffrion, réalisateur de documentaires pour Arte, constate toutefois que Hergé "a crée des lieux fictifs, à partir d’illustrations et de photographie de l’époque, et trouvait son inspiration dans les films. C’est pour cela qu’il ne cite pas de lieu précis dans les épisodes. Dans le Crabe aux Pinces d’Or, on peut imaginer des influences de Tanger et de Casablanca".
Insérée dans "le Soir Jeunesse", antenne du "Soir volé" collaborationniste, entre le 10 avril et le 08 mai 1941, faut-il considérer la représentation hautement valorisante de l’armée française d’Afrique et notamment du lieutenant Delcourt (dont la physionomie présente une frappante similitude avec celle du colonel Philippe Leclerc de Hauteclocque, le vainqueur de Koufra) en tant que rendant secrètement hommage à la "France Libre" qui vient de se signaler militairement par le raid sur Mourzouk et la bataille de Koufra en janvier et février 1941 …?
(*) Hergé, en cette évocation du Sahara marocain, s’est notamment servi du roman de Joseph Peyré : "L’Escadron blanc", paru en 1934. On y retrouve les crânes rasés des légionnaires, le message radio, les mâts de la "sans-fil" (la radio de l’époque), la selle et son pommeau en croix caractéristiques et même le nom du poste avancé (Afghar, au lieu de Adghar dans le roman).
La fuite réussie, au péril de leur vie, par le trio, du Karaboudjan (à la différence notable des "piégés" du "Massilia"), présente alors quelque analogie avec celle du général De Gaulle, en rupture avec l’Autorité pseudo légale incarnée par Pétain, ayant gagné Londres pour y diriger la plus extraordinaire entreprise de résurrection d’une nation vaincue (il sera condamné à mort pour la cause, le 02 août 1940 !). Le message dénonciateur lancé par "l’ange exterminateur Tintin" avant de quitter le cargo (CPO, 18-III-1 et 46-I-3), serait-il alors une secrète allusion à l'Appel du 18 juin 1940 et Tintin, condamné à mort par le "Patron" ("Envoyez T. par le fond" - CPO, 12-II-3 -), enfilerait-il l'uniforme du "général à titre provisoire" De Gaulle, condamné à mort le 02 août 1940 par le Tribunal militaire de la 13ème région … ?
"Le Crabe aux pinces d'or" est réputé ouvrir cette série de cinq albums composés entre 1940 et 1944 se gardant bien de la moindre allusion aux événements de la guerre qui se continue après mai-juin 1940 ... Ils seraient même, pour le créateur Hergé ayant rangé dans ses cartons "l'Or Noir", interrompu par le canon du 10 mai et s’éloignant le plus possible du quotidien de l’Occupation, un "refuge" ... C'est déjà FAUX s'agissant de "L’Étoile mystérieuse",… voir la suite
"Le Crabe aux pinces d'or" est réputé ouvrir cette série de cinq albums composés entre 1940 et 1944 se gardant bien de la moindre allusion aux événements de la guerre qui se continue après mai-juin 1940 ... Ils seraient même, pour le créateur Hergé ayant rangé dans ses cartons "l'Or Noir", interrompu par le canon du 10 mai et s’éloignant le plus possible du quotidien de l’Occupation, un "refuge" ... C'est déjà FAUX s'agissant de "L’Étoile mystérieuse", remarquable métaphore de la lutte pour la maîtrise de l'atome à laquelle se livraient "l'Europe" (alors sous la coupe de l'Occupant allemand) incarnée par le visionnaire "FERS" post nazi, et les puissances judéo-anglo-saxonnes (que représentent le banquier juif Blumenstein et l'étatsunienne New York ... "neutralisés", après la guerre - nécessité oblige ! -, en Bohlwinkel et ce mythique "Sao Rico") ... Mais, qu'en est-il vraiment du "Crabe aux pinces d'or" ?
En 5-IV-2 et 3 et 6-I-1, on remarque la présence, apparemment anodine, d'un homme au faciès asiatique, enlevé en p. 8, on ne sait pourquoi ni par qui, sous les yeux de la concierge de Tintin qui, ne sachant s'il s'agit d'un "monsieur japonais ou chinois" lui apprend qu'il avait une lettre à lui remettre ... Un "fameux casse-tête chinois" soliloque Tintin, énumérant les premiers éléments de l'intrigue en remontant chez lui ... On n'apprendra son identité (Bunji Kuraki, de la Sûreté de Yokohama) et l'objet de sa "mission" (la lutte contre le trafic des stupéfiants "de cette bande, puissamment organisée", ayant "des ramifications jusqu'en Extrême Orient") que tout à la fin de l'album (61-III-1 à 3 et IV-1) ... Le pourquoi de sa présence ... ? Avertir Tintin des dangers qu'il courait à s'occuper de cette affaire ... C'est tout ... En apparence du moins ...
C'est qu'il convient de considérer le contexte international ... Bunji Kuraki apparaît dans le numéro du "Soir Jeunesse", ce supplément du "Soir Volé" sous contrôle allemand confié à Hergé à la suite de la disparition du "XXème siècle", le 07 novembre 1940, un mois et demi après l’intervention japonaise en Indochine française (du 22 au 26 septembre) contraignant l’amiral Decoux à accepter une présence nipponne ET la signature du Pacte Tripartite entre l'Allemagne, l'Italie et ... le Japon, le 27 septembre 1940 à Berlin ... Soit, une secrète allusion à "cette bande ayant des ramifications jusqu'en Extrême Orient" ... La révélation de son identité et de sa mission intervient dans le strip du 15 octobre 1941, à l'heure où les relations entre le Japon et les Etats-Unis s'enveniment de plus en plus (dans moins de deux mois, ce sera Pearl Harbor ... ce PIÈGE en forme d'appât monté par l'administration Roosevelt pour appâter les Nippons n'ayant de toutes manières le choix qu'entre la guerre et la soumission aux sommations étatsuniennes du fait des "sanctions" (*) économiques les frappant depuis des mois !) afin de fournir à "l'opinion" étatsunienne la "justification" de l'entrée en guerre) ...
(*) un "classique" dans la tactique et la stratégie étatsuniennes ... De nos jours, nous sommes PLUS QUE JAMAIS à même de le mesurer
On peut dès lors s'autoriser à penser que la présence tout à fait insignifiante de ce policier japonais figurant dans le camp des "Bons", présence assurément non indispensable pour "lancer" l'intrigue du "Crabe aux pinces d'or", est susceptible pour Hergé de paraître "s'amender" en quelque sorte d'une manière elle aussi apparemment anodine du manifeste ANTI japonais qu'a été "Le Lotus bleu" ... outre le fait que l'album a notamment pour cadre le Sahara et le Maroc alors placés sous protectorat français contrôlé par le "résidant général" Noguès totalement dans l'obédience du Régime pétainiste de Vichy ...
Y en a qui cherche les réponses aux questions de papyalbert ici
Cest pas bien ☺
Bonjour à tous,
Je cherche l'origine de l'idée de faire évader Tintin par le hublot dans Le Crabe aux Pinces d'Or.
Merci à vous qui connaissez la réponse.
Que penser du choix des couleurs ? On remarquera que la palette est assez limitée et tourne autour du brun, de jaune de Naples et du bleu , ce qui apporte un cachet unique à l'album.
Hergé aura créé du côté des méchants comme des des gentils d'excellents personnages qu'on apprécie. Allan qui apparaît comme un véritable brutal sur le Karaboudjan l'est beaucoup moins au Maroc sauf au moment de la poursuite par Tintin à bord d'un canot automobile. Si Haddock fait partie des gentils que… voir la suite
Que penser du choix des couleurs ? On remarquera que la palette est assez limitée et tourne autour du brun, de jaune de Naples et du bleu , ce qui apporte un cachet unique à l'album.
Hergé aura créé du côté des méchants comme des des gentils d'excellents personnages qu'on apprécie. Allan qui apparaît comme un véritable brutal sur le Karaboudjan l'est beaucoup moins au Maroc sauf au moment de la poursuite par Tintin à bord d'un canot automobile. Si Haddock fait partie des gentils que j'apprécie, Allan fait partie des bandits que je préfère.
Bon!!!! Il est Interessant
Le terme Roumi doit sans aucun doute faire référence aux Romains. Notons que le capitaine Haddock aura eu plusieurs modèles pour la création du personnage :
–le Capitaine Craddock
–le bandit de Tintin au Congo Tom voire aussi l'agent soviétique ayant fait sauter le train et que Tintin retrouve à Stolbtsy en raison de leur barbe,
–le consul de Poldevie et l'homme à la perruque dans l'oreille cassée qu'on confond avec Tintin déguisé en raison de leur barbe,
Sans oublier le capitaine du… voir la suite
Le terme Roumi doit sans aucun doute faire référence aux Romains. Notons que le capitaine Haddock aura eu plusieurs modèles pour la création du personnage :
–le Capitaine Craddock
–le bandit de Tintin au Congo Tom voire aussi l'agent soviétique ayant fait sauter le train et que Tintin retrouve à Stolbtsy en raison de leur barbe,
–le consul de Poldevie et l'homme à la perruque dans l'oreille cassée qu'on confond avec Tintin déguisé en raison de leur barbe,
Sans oublier le capitaine du Speedol Star dans Au Pays de l'or noir.
Notons qu'en vieillissant le Dr Müller Hergé aura conçu une barbe identique à celle...du Capitaine Haddock !!!
Jus de réglisse ! dit le capitaine Haddock. On est loin de penser que ce nom en flamand ou marolien sera donné à un Émir !
Revenant sur l'éternel et récurrent "débat" relatif au prétendu "racisme" de Hergé et ayant désolément obligé celui-ci à s'auto censurer en supprimant de savoureuses "insultes" du capitaine Haddock (voir mes commentaires précédents), il y a lieu de constater qu'il est UNE insulte, cette fois à charge des Arabes et des Maghrébins, dont la présence n'a jamais été supprimée par Hergé non plus qu'elle n'a suscité la moindre indignation de ses contempteurs, que ceux-ci… voir la suite
Revenant sur l'éternel et récurrent "débat" relatif au prétendu "racisme" de Hergé et ayant désolément obligé celui-ci à s'auto censurer en supprimant de savoureuses "insultes" du capitaine Haddock (voir mes commentaires précédents), il y a lieu de constater qu'il est UNE insulte, cette fois à charge des Arabes et des Maghrébins, dont la présence n'a jamais été supprimée par Hergé non plus qu'elle n'a suscité la moindre indignation de ses contempteurs, que ceux-ci soient issus de l'immigration africano-maghrébine ou relèvent des "bonnes consciences" autochtones si aisément effarouchées et pratiquant en "virtuoses" un manichéisme à "géométrie variable" !!! Il s'agit du vocable "roumi" par lequel les Européens sont désignés à quelques reprises dans les albums ayant pour cadre le Sahara ("Le Crabe aux pinces d'or") ou la péninsule arabique ("Tintin au pays de l'or noir" - "Coke en Stock") :
1° "Çà y en a le jeune roumi, mon lieutenant ... " (CPO, 33-II-2) ;
2° "D'abord le jeune roumi : c'est le meilleur tireur" (CPO, 37-I-3) ;
3° "Seigneur, il y a là deux roumis qui demandent à te parler. Ils ont dit qu'ils étaient chargés d'une petite enquête" (CPO, 56-III-3) ;
4° "J'arrive de Khemkhâh, puissant cheik. J'y ai appris que la police venait d'arrêter un jeune roumi" (ON, 16-i-2) ;
5° "Il faut faire évader ce jeune roumi et me l'amener ici" (OR, 16-I-3) ;
6° "Voici le jeune roumi que les partisans ont libéré puissant cheik" (ON, 17-III-1) ;
7° l'annonce faite en arabe à l'Emir Ben Kalish Ezab, annonçant très probablement "un jeune roumi" (ON, 34-IV-3) ;
8° "Où est Mohammed Ben Kalish Ezab ? Là-bas, près du mur, avec le jeune roumi" (ON, 37-III-2) ;
9° "Là ! ... Des types ... et il y a deux roumis avec ..." (CES, 33-I-1).
C'est qu'il convient de savoir que ce vocable, désignant les Européens non musulmans (les "Infidèles", selon la "loi" coranique !), est d'un cheminement linguistique complexe. Issu de "rum", se rapportant au départ aux Grecs, descendant du fils aîné d'Isaac, Esaü, il a ensuite désigné les Byzantins, notamment dans le Coran avant de devenir, en tant que "romi", synonyme de pèlerins (sous-entendu chrétiens - ces "Infidèles" ! -) à partir du XIIème siècle et revêtir un sens carrément péjoratif à partir du XIXème siècle, signifiant en Afrique du Nord "envahisseurs chrétiens et/ou européens" ... Souvenons-nous cependant que la PREMIERE invasion est signée "ARABE" ce, dès le VIIIème siècle (soit bien AVANT que les ... "roumis" ... ne mettent un pied en territoire musulman). Cette menace musulmane terrorisera l'Europe chrétienne durant TOUT le Moyen Âge et les "Temps modernes" (chute de l'Empire gréco-byzantin - 1453 - conquête de la péninsule balkanique et du royaume de Hongrie - sièges de Vienne - 1529 - 1683 -) lors que les Croisades, si constamment décriées par l'Humano-droit-de-l'hommisme et "l'historiquement correct", commencées à l'extrême fin du XIème siècle (1096), se sont éteintes au crépuscule du XIIIème siècle (1291 - chute de Saint-Jean d'Acre -) !!!
Remarquons que "roumi", côtoyant des paroles de (fausses) bienvenue (*) se mue en insultes autrement plus graves dans "l'échelle" des ANTI valeurs musulmanes ... Ainsi de "Fils de chien galeux" ou "Espèce de chien" agrémentant l'accueil de Tintin dans "Les Cigares du Pharaon" (CDP, 14--IV-3 et 15-III-2) ; "Chien d'Infidèles" à l'adresse des Dupondt (menacés d'être écorchés tout vifs) dans "Le Crabe aux pinces d'or" (CPO, 56-IV-2) !!!
(*) Ainsi, le "Sois le bienvenu, jeune étranger ... Et béni sois-tu d'avoir embrassé notre noble cause ! ..." par lequel le Sheik Bab El Ehr, croyant avoir affaire à un occidental "gauchiste", accueille Tintin en OR, 17-III-2 ... Pas question de "roumi" avant le retournement de situation ...
Et que dire de "l'accueil" de Patash Pasha dans la version originelle des "Cigares du Pharaon" (CDP, 35-I et II) :
1° "Ah ... ! Ah ... ! Voilà ce chien de chrétien ! ... Ces étrangers que je hais ... que je hais ! ..."
2° "Tous périront, entends-tu ? ... Tous ... Patrash Pasha te le dit ! ... Toi aussi tu mourras ! ... Les hommes du désert ne veulent plus d'étrangers chez eux ... Ils veulent être maîtres chez eux ! ... Est-ce que nous allons chez vous, nous ?" ;
Cet exorde, faisant montre d'une authentique xénophobie, d'une HAINE religieuse et de racisme, sera retiré dans la version finale ... On imagine le TOLLÉ qui se serait manifesté si Hergé l'avait laissé subsister ou seulement "édulcoré" ... Pourtant, le moins que l'on puisse dire est qu'il anticipait étonnement NOTRE Temps ... Entre autres "slogans", il suffit de méditer sur ce que postule à présent les sigles "NTM" et "NTF", utilisés en guise d'insultes et résonnant comme des menaces, les "hommes du désert" venant "chez nous" depuis lors par vagues successives ...
Cette album est le plus important dans la Siri tentant car le capitaine Haddock entre en scène
Un épisode évidemment "culte" du fait de l'apparition du Capitaine Haddock qui prendra au fil du temps une importance de plus en plus grandissante !
Symbole de cette indéfectible amitié qui deviendra "à la vie, à la mort", un petit détail dont je ne sais s'il a été relevé ici : lors de la mémorable crise de larmes du Capitaine en pensant à sa "pauvre vielle mère ", il n'y a en évidence qu'une bouteille et qu'un seul verre sur la table.
Or, lorsque 'Allan et ses… voir la suite
Un épisode évidemment "culte" du fait de l'apparition du Capitaine Haddock qui prendra au fil du temps une importance de plus en plus grandissante !
Symbole de cette indéfectible amitié qui deviendra "à la vie, à la mort", un petit détail dont je ne sais s'il a été relevé ici : lors de la mémorable crise de larmes du Capitaine en pensant à sa "pauvre vielle mère ", il n'y a en évidence qu'une bouteille et qu'un seul verre sur la table.
Or, lorsque 'Allan et ses complices font irruption dans la cabine et questionnent durement Haddock pour savoir où se cache Tintin, on voit bien en évidence...deux verres !!!!
Hasard ou pas ? Hergé a t-il voulu sous-entendre que notre héros aurait pour la seule et unique fois de sa vie accepté un verre de whisky comme pour sceller une sorte de pacte ????