Muskar XII, VII ou IV?
Selon la brochure officielle (p.21 de l'album), le roi régnant de Syldavie est bien Muskar XII. Pourtant, en p.25 du même album, notre brave Tintin évoque un complot contre S. M. Muskar VII. Et bien des années plus tard, dans On a marché sur la lune, p.47, il l'appelle Muskar IV. Faut croire que les princes n'ont jamais trop trop impressionné notre héros!
Intéressant que Hergé s'est inséré dans deux des scènes de cet album. Je ne l'aurais jamais su!
Couverture très très bien détaillé. Le sceptre d’ottokar fait partie d’un de mes livres préférés.
Dans l’édition couleur de 1947, j’ai l’impression qu’il y a une erreur en page 25. Tintin y dit : « (...) Je suis persuadé qu’un complot se trame actuellement contre S.M. Muskar VII (...) ». Or, le roi actuel de Syldavie (présenté dans la brochure en page 21) est bien Muskar XII.
S’agit-il d’une erreur bien connue sur cette édition ou est-ce une erreur sur mon fac-similé de l’édition de 1947?
Merci pour vote aide !
Quand on observe "Wizskizsek" en SO, 26-I-1 (vignette illustrant le présent forum "KWIZ"), commandant de la "gendarmaskaïa" du village où Tintin et Milou ont ... "atterri" miraculeusement, on lui donnerait "le bon Dieu sans confession" ... Comment s'étonner que Tintin en ait été à ce point la dupe (conforté qu'il est par ses compliments ... "patriotiques" en 26-II-1 !) ... Mais le lecteur est IMMÉDIATEMENT mis au fait de la TRAÎTRISE de… voir la suite
Quand on observe "Wizskizsek" en SO, 26-I-1 (vignette illustrant le présent forum "KWIZ"), commandant de la "gendarmaskaïa" du village où Tintin et Milou ont ... "atterri" miraculeusement, on lui donnerait "le bon Dieu sans confession" ... Comment s'étonner que Tintin en ait été à ce point la dupe (conforté qu'il est par ses compliments ... "patriotiques" en 26-II-1 !) ... Mais le lecteur est IMMÉDIATEMENT mis au fait de la TRAÎTRISE de cet officier RENÉGAT (Hergé a fait preuve de subtilité scénaristique en ne le nommant pas directement) en 26-III-1 quand "Trovik", membre du "Comité Central" du "ZZRK", est contacté par un certain "Wizskizsek" ... qui ne peut être que ledit officier/commandant, et en reçoit force détails lui permettant de tendre l'embuscade (qui sera inutile) dans la forêt par l'intermédiaire de "Sirov" et de son complice ... On en aura "visuellement" la PREUVE en 28-II-3 quand il écume de colère au rapport de Sirov et décide de contacter le commandant de gendarmerie de "Zlip" ...
A la lecture du "Sceptre d'Ottokar", il semble bien que la conspiration de Müsstler et du "ZZRK", si elle a profondément pénétré la gendarmerie syldave ("Wizskizsek" ... "Sprbodj", le commandant de la gendarmerie de "Zlip" ... les subordonnés de ce dernier, tendant l'embuscade qui eût pu être mortelle, en pages 32 et 33), ne semble pas, par contre, avoir encore (pour combien de temps ?) "vraiment" pénétré l'armée régulière ... Ainsi, hormis le colonel Boris l'aide de camp de Muskar XII (au faciès et à la "raideur" toute "prussienne") ou le capitaine des gardes, assisté d'hommes de main, chargé d'empêcher Tintin de parvenir à la Galerie des Fêtes, l'armée obéit "au doigt et à l’œil" aux instructions du général (sans doute également conseiller militaire du roi) permettant l'arrestation de Müsstler et de la plupart des membres du "ZZRK", la neutralisation des "sections de choc" de la "Garde d'Acier" et la couverture infranchissable de la frontière d'avec la Bordurie par "l'armée de campagne" ... On avait déjà pu s'en rendre compte quand la DCA syldave avait abattu l'avion bordure dérobé par Tintin (page 56) : "Les ordres son précis, lieutenant : tirez dessus" (SO, 55-IV-4) ... C'est assez bien dire la profonde hostilité animant l'armée syldave à l'égard de "tout ce qui provient" de Bordurie ...
On peut s'autoriser à se demander si, par la suite, certains "survivants" de la Conspiration, ne constitueront pas les auxiliaires de la mystérieuse organisation cherchant à s'emparer des secrets de la fusée d'essai (la XFLR6) du professeur Tournesol dans "Objectif Lune" ... Ainsi du "cher baron" tendant à Miller la liste du personnel employé au "Grand Magasin" (le Centre de recherches atomique de Sbrodj) qu'il a obtenue de l'agent K 27, membre du Ministère (OL, 8-IV-2 et 3b) ... Le colonel Boris, devenu "Jorgen", sera d'ailleurs l'agent actif de ce nouveau complot dans la fusée lunaire ...
À nicnol : Effectivement, beaucoup d'Autrichiens à l'entrée deux guerres voulaient notamment les plus jeunes le rattachement avec l'Allemagne. Notons qu'à l'époque l'Autriche était en crise de même que l'Allemagne et les Allemands voyaient à travers Hitler une alternative à une Allemagne soumise à un traité de Versailles qui allait à l'encontre d'un état souverain.
À découvrir : La mélodie du bonheur, une biographie de Maria Augusta Trapp où une famille autrichienne est confrontée à… voir la suite
À nicnol : Effectivement, beaucoup d'Autrichiens à l'entrée deux guerres voulaient notamment les plus jeunes le rattachement avec l'Allemagne. Notons qu'à l'époque l'Autriche était en crise de même que l'Allemagne et les Allemands voyaient à travers Hitler une alternative à une Allemagne soumise à un traité de Versailles qui allait à l'encontre d'un état souverain.
À découvrir : La mélodie du bonheur, une biographie de Maria Augusta Trapp où une famille autrichienne est confrontée à l'annexion de l'Autriche avant d'émigrer aux Etats Unis. Cet autobiographie fut adaptée aussi en dessin animé par les Japonais : Les enfants du capitaine Trapp où on voit leur majordome se ranger du côté des Allemands comme beaucoup de gens qui voyaient à travers l'Allemagne un moyen de sortir de la crise. En découvrant l'épisode 36 on a un aperçu d'un ménage qui subit de plein fouet l'Anschluss.
@jacquesherve : c'est le politiquement et historiquement "corrects" qui ont parlé (et continuent de parler) "d'annexion de l'Autriche" !!! Dénomination injuste au plus haut degré car résultant de l'INIQUITE FONDAMENTALE du traité de Versailles, son article 80 interdisant formellement toute unification entre l'Autriche (désormais réduite à une portion congrue mais de population quasi exclusivement "allemande") et l'Allemagne, toutes deux vaincues et, à ce titre,… voir la suite
@jacquesherve : c'est le politiquement et historiquement "corrects" qui ont parlé (et continuent de parler) "d'annexion de l'Autriche" !!! Dénomination injuste au plus haut degré car résultant de l'INIQUITE FONDAMENTALE du traité de Versailles, son article 80 interdisant formellement toute unification entre l'Autriche (désormais réduite à une portion congrue mais de population quasi exclusivement "allemande") et l'Allemagne, toutes deux vaincues et, à ce titre, soumises à la Volonté et à la "Justice" des Vainqueurs (conformément à l'aphorisme latin "Vae victis"), ces derniers entendant les maintenir dans un état d'impuissance économique et militaire !!!
Cette Volonté représente une VIOLATION du fameux "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes" cher au Président américain Wilson, son application étant étendue aux nations "victorieuses" et INTERDITE aux "vaincus" (Allemagne - Autriche - Hongrie - Turquie) ET ... à la Russie devenue bolchevique, inspirant une telle peur aux nations capitalistes et bourgeoises "victorieuses" que, non seulement, elle faisait l'objet de leur ostracisme mais aussi de leur INGÉRENCE (au cours de la guerre civile s'étendant de 1919 à 1922) !!!
Et cependant, une bonne part de la population autrichienne réclamait dès 1919 son union avec l'Allemagne ... Et, en 1938, c'est par 99,75 % de OUI que la population autrichienne approuve son ... "annexion" (en Allemagne même, 99,08 %) !!!
Ainsi qu'on peut le constater, c'est DÉJÀ le concept de "géométrie variable" qui prévalait à l'époque ... Et il est PLUS QUE JAMAIS d'application de nos jours puisque l'UE considère "légitime" la DESTRUCTION de la Yougoslavie ... la réduction de la Serbie à la portion congrue ... la création d'un pseudo "Kosovo" ... LORS qu'elle REFUSE la LÉGITIMITÉ du retour de la Crimée à la Russie (82 % de votants et 96 % de OUI) qu'elle qualifie alors ... "d'annexion" !!!
En lisant les papiers 1239 et 1240 lorsque Tintin les découvre en fouillant le bandit et en regardant le 36e épisode des enfants du capitaine Trapp (série japonaise) on a un net aperçu des méthodes des Bordures identiques à celles de l'Allemagne qui annexe le 11 Mars 1938 l'Autriche.
Concernant les conspirateurs on notera une certaine élégance chez l'homme aux longues moustaches que Tintin suit jusqu'au restaurant syldave. Je trouve que les personnages méchants sont très bien faits que ce… voir la suite
En lisant les papiers 1239 et 1240 lorsque Tintin les découvre en fouillant le bandit et en regardant le 36e épisode des enfants du capitaine Trapp (série japonaise) on a un net aperçu des méthodes des Bordures identiques à celles de l'Allemagne qui annexe le 11 Mars 1938 l'Autriche.
Concernant les conspirateurs on notera une certaine élégance chez l'homme aux longues moustaches que Tintin suit jusqu'au restaurant syldave. Je trouve que les personnages méchants sont très bien faits que ce soit le mystérieux jumeau du professeur Halambique, Sprbodj dont j'apprécie la façon dont il a été dessiné et monsieur Czarlitz qui sous son élégance ne renvoie pas une image de méchant. J'aime aussi la façon dont a été dessiné Trovik.
Notons un jeu de mot bien conçu lorsque le paysan qui bégaie dit ''a l'au... à l'au...(auberge de la Couronne) et que Sirov s'énerve en répondant Allô Allô, tu te crois où ? Au téléphone ? Faute d'avoir l'information à temps.
On remarquera que le capitaine des gardes du Palais Royal est maladroit lorsqu'il dit à Tintin '' tu es pris mon petit inutile de résister'' ce qui aura permis à notre ami de vite réagir
vraiment, mais vraiment top!!!!!
"Coïncidence, bien évidemment, et/ou carence de caractérisation dans les physionomies d'individualités parmi les centaines de protagonistes peuplant la saga "Tintin ... un des hommes de main composant le trio de canailles lors le guet-apens tendu à Tintin dans les jardins du Palais royal de Klow offre des traits semblables à ceux que Hergé prêtera plus tard à Séraphin Lampion ... Il figure en SO, 37-1-I-1, à l'extrême droite de la vignette, prêt à assommer Tintin par derrière puis se… voir la suite
"Coïncidence, bien évidemment, et/ou carence de caractérisation dans les physionomies d'individualités parmi les centaines de protagonistes peuplant la saga "Tintin ... un des hommes de main composant le trio de canailles lors le guet-apens tendu à Tintin dans les jardins du Palais royal de Klow offre des traits semblables à ceux que Hergé prêtera plus tard à Séraphin Lampion ... Il figure en SO, 37-1-I-1, à l'extrême droite de la vignette, prêt à assommer Tintin par derrière puis se cognant sur son complice en SO, 37-I-2 ...
On le retrouve un peu plus loin, avec un comparse, à la recherche du sceptre (SO, 47-I-1 - 47-III-3 et 47-IV-1) puis, tenant un bâton avec lequel il vient d'assommer Tintin (SO, 48-III-2) ... C'est encore lui qui anime la fuite vers la frontière bordure en les pages 51, 52, 53 et 54.
On peut cependant penser que, loin de n'être qu'un "homme de main", il est en fait, très probablement, un des "commandants des sections de chocs" puisque son portefeuille contient les "Ordres" intitulés "SECRET" de Müsstler n° 1239 ET 1240) !!!
Un individu assurément méprisable ... comme le sera, dans son genre, Séraphin Lampion, vendeur d'assurances, pique-assiettes patenté, maître casse-pieds, flanqué d'une famille à son image, le type même du "Brusseleer - belgicain" bourgeois, vulgaire, d'une inculture crasse, tel que fustigé par rien moins que Jacques Brel !!!
Merci aux explications de certains membres, c'est clairement intéressant, j'ai eu droit à quelques découvertes.
Un superbe album, que l'on peut aborder "sérieusement" pour sa dimension politique ou bien simplement profiter de cette belle aventure à suspense.
"EIH BENNEK, EIH BLAVEK" ...
Cette devise du "royaume de Syldavie", paraphrase la devise de la Lorraine adoptée par René II d'Anjou, duc de Lorraine (« Ne toquès mi, je poins » soit « Ne me touche pas, je pique ») qui devint : « Qui s'y frotte, s'y pique », référence aux épines du chardon, symbolisant la Lorraine ... issue du royaume de Lotharingie divisé en deux parties en 959 (Haute - futur duché de Lorraine - et Basse - futur duché de Lothier -, s'identifiant à la… voir la suite
"EIH BENNEK, EIH BLAVEK" ...
Cette devise du "royaume de Syldavie", paraphrase la devise de la Lorraine adoptée par René II d'Anjou, duc de Lorraine (« Ne toquès mi, je poins » soit « Ne me touche pas, je pique ») qui devint : « Qui s'y frotte, s'y pique », référence aux épines du chardon, symbolisant la Lorraine ... issue du royaume de Lotharingie divisé en deux parties en 959 (Haute - futur duché de Lorraine - et Basse - futur duché de Lothier -, s'identifiant à la future Belgique moins la Flandre et l'Ardenne).
Censée signifier "Qui s'y frotte s'y pique", la devise "syldave" inscrit en fait le néerlandais "Hier ben ik, hier blijf ik" se traduisant par "Ici je suis, ici je reste" ... analogique avec le fameux "J'y suis, j'y reste" attribué au général (futur maréchal) de Mac Mahon, le 07 septembre 1855, à la prise de Malakoff ... Attribution fausse, déformant le vrai propos du général à l'adresse d'un officier anglais et rapporté ensuite dans ses "Mémoires" : "Voyez ce drapeau il vient d'y être planté, dites à votre général qu'il y restera !"
Super car c'est le livre ou il y a le plus de baggare
@marcchalet : Ha - Ha !!! TRES BONNE et DESPOLITANTE contribution : le coup des cannes qui voltigent à gauche et à droite comme celui des cheveux (la symétrie est rétablie dans 12-IV-2, quand ils sortent de l'immeuble avec Tintin : les cheveux de Dupont semblent bien être enracinés à droite, ceux de Dupond à gauche) !!! Quant au "triangle équilatéral" ... GENIAL !!! A ce sujet, remarquons, outre la disparition du revolver et le fait que les cannes soient tenues de la main gauche, la… voir la suite
@marcchalet : Ha - Ha !!! TRES BONNE et DESPOLITANTE contribution : le coup des cannes qui voltigent à gauche et à droite comme celui des cheveux (la symétrie est rétablie dans 12-IV-2, quand ils sortent de l'immeuble avec Tintin : les cheveux de Dupont semblent bien être enracinés à droite, ceux de Dupond à gauche) !!! Quant au "triangle équilatéral" ... GENIAL !!! A ce sujet, remarquons, outre la disparition du revolver et le fait que les cannes soient tenues de la main gauche, la dissymétrie" des "émanata" (Thierry Groensteen), ce code idéographique de signes placés à proximité du visage d’un personnage dont ils traduisent l’émotion ou l’état et dont Hergé a décisivement contribué à la codification : une spirale d’étourdissement, trois gouttelettes et cinq étoiles au-dessus de la tête de Dupont ... six étoiles, quatre gouttelettes et ... aucune spirale au-dessus de celle de Dupond, l'ébahissement de Milou étant traduit par une spirale et de trois gouttelettes ? De ces divers "accidents" de cheveux et de dissymétrie, il faudrait adresser une "plainte" ... aux Studios Hergé !!!
Après l’attentat et cette mémorable révolverade en plein Bruxelles, on pouvait croire les Dupondt disparus de l'album (comme précédemment, dans "L'Oreille cassée") après leurs adieux à Tintin en partance pour la Syldavie, à la suite desquels, une fois de plus, leurs chapeaux (qui font leur fierté !) ont été écrasés par un camion SHELL (SO, 17-I-3) ... Eh bien NON !!! Appelés à l'aide par le maréchal de la Cour qui, manifestement, ne mesure pas à qui il a affaire (cette décision exprime la gravité de la crise que traverse alors le pays - la police d'Etat et la gendarmerie ont été pénétrées par la Conspiration (*) ? -), les Dupondt inaugurent leur mission par une glissade sur le parquet encaustiqué (le bruit de leur chute permet à Tintin de deviner "QUI" sont ces "deux célèbres détectives étrangers" - SO, 42-I -) que suit la CELEBRISSIME contrepèterie de Dupond : "Majesté, votre sire est bien bonne" qu'accompagne celle de Dupont : "Je sirais même plus, Dire" (SO, 42-2-1) ...
(*) ce qui n'est manifestement pas le cas de l'Armée ainsi qu'en témoigne la résolution des officiers de la DCA à l'égard de l'avion bordure piloté par Tintin (SO, p. 55 et 56) et l'action de l'armée de campagne obéissant pleinement aux ordres du Roi (SO, p. 58 et 61) !!!
Suivent alors quatre vignettes où semble s'opérer une métamorphose inattendue des deux policiers : à l'exposition de l'affaire du vol du sceptre par Tintin (sous le regard attentif de Dupont), les questions de Dupond sont précises et la "conclusion" sans appel ("toute cette affaire est d'une simplicité enfantine") ... à tel point que Tintin n'en revient pas : "Sapristi ! ils sont plus forts que je ne le croyais" (SO, 42-IV-1) ... Le fait qu'ils s'étalent, une fois de plus, les quatre fers en l'air, sur le dallage, annonce cependant que cette assurance n'est qu'illusion ... Elle se poursuit néanmoins le temps de deux bandes de vignettes de la page 43 (significative la manière dont ils foudroient du regard le capitaine des gardes se permettant de remettre en cause leur belle assurance - SO, 43-I-3 -) avant que la double "démonstration" s'achève par un double "BING" et un double ricochet de "l'objet" imitant le sceptre que chacun se prend en pleine poire (la physionomie du Roi, en 43-IV-3, en dit long sur ce qu'il pense …) !!!
Admirons alors, la symétrie du double choc et celle de leur effet :
a) le jet de Dupont, par la main droite, lors qu'il se tient à la gauche de la fenêtre grillagée, ricoche vers la droite sur Dupond (SO, 43-III-2) ;
b) celui de Dupond, par la main gauche, à droite de la fenêtre fait de même vers la gauche sur Dupont ;
c) du double choc, il résulte huit étoiles pour Dupond et huit étoiles pour Dupont (SO, 43-IV-2) ;
d) un œil au beurre noir à l'œil gauche de Dupont et un œil au beurre noir à l'œil droit de Dupond ;
e) il n'y a que leurs chapeaux qui, bosselés du côté droit, ne correspondent pas à cette symétrie ce, erronément : celui de Dupont aurait dû l’être à gauche conformément à l’ecchymose de son œil ...
Reconnaissons toutefois qu’ils n'étaient pas si loin que cela de la Vérité : le sceptre a bel et bien été projeté "par-dessus la muraille qui entoure le château" (SO, 43-II-1) au moyen d'un système de ressort caché dans l'appareil photographique de Czarlitz ainsi que Tintin en aura la révélation en SO, 44-IV-1, 2 et 3 avant que d’en faire la démonstration en 46-II et III ... C'est sans doute pour cela qu'Hergé leur accorde des moments de vrai courage dans la poursuite des sbires de la Conspiration (SO, p. 48 à 51) ... puis une place à la cérémonie de remises des distinctions honorifiques où, manifestant leur enthousiasme en l'agitation synchrone d’espèce gémellaire (mais cette fois "anonyme") de leurs cannes et chapeaux, ils ne manquent pas de démontrer ce que leur présence peut, à l’occasion, avoir de "catastrophiquement" malencontreux (SO, 60-II-1, 2 et 3) ...
Et l'on sait par quel gag en forme de clin d'œil de l'humour hergéen, l'Aventure se termine (SO, 62-II-3), une fois de plus à leur dépens ... !!!
c'est mon album préféré car il se passe dans un monde imaginaire et plein d'aventures